Nouvelles du protestantisme français (Lettre 71)

Après le trio d’expositions exceptionnelles liées, avec un décalage d’un an, aux 400 ans de la Saint-Barthélemy proposées en région parisienne, au muséee de Chantilly, au musée de l’Armée à Paris et à Ecouen, au printemps et début de l’été 2023, l’actualité huguenote s’est ensuite portée en province. à Rochefort et l’ile d’Oléron autour du centenaire de Pierre Loti, et dans les différents musées du protestantisme dont le maillage permet de découvrir l’histoire d’une région sous un angle un peu inhabituel.

Le musée Jean Calvin à Noyon a présenté une exposition « Visages de Calvin », associée au thème des Visages d’écrivains choisi pour thème de la 3ème édition du festival Résonnances, dédié au patrimoine littéraire des Hauts-de-France (Jules Vernes au musée de Picardie à Amiens, Georges Duhamel à l’Historial de la Grande guerre à Perronne) et au Réseau des maisons d’écrivains et patrimoines littéraires de la région qui inclut entre autres Racine à la Ferté Milon, La Fontaine à Château-Thierry.

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Le collège protestant de Sainte–Foy–la–Grande (Lettre 55)

    La vallée de la Dordogne a été très tôt et très profondément touchée par la Réforme, c’est pourquoi dès que le culte protestant a été légalisé au début du XIXe siècle, la région s’est de nouveau couverte de temples et d’institutions. En l’espace d’une vingtaine d’années, trois importants établissements sont créés à ou près … Lire la suite

Bergerac en Périgord, Amsterdam sur les bords de la Dordogne « Du pays des rivières au pays des canaux »

Il s’agit de l’histoire vraie, bien qu’un peu romancée, de la famille Boissevain, celle de la mère de l’auteur. Le récit couvre environ 250 ans et neuf générations. Mon premier héros naît au bord d’une rivière, la Dordogne, près de Bergerac, en Périgord. Son père et son grand-père étaient déjà huguenots, mais après la Révocation de l’Edit de Nantes, en 1685, sa vie étant en danger, il s’enfuit. Un bateau le dépose à Amsterdam, la ville des canaux – d’où le titre du livre.

Dépourvu de tout, il est recueilli par l’église wallonne, l’église protestante de langue française d’Amsterdam. Il survivra en donnant des leçons. Si pauvre qu’il soit, il prendra l’initiative de s’unir à des compatriotes pour venir en aide à d’autres huguenots âgés, malades ou infirmes. Marié avec une réfugiée française, il fonda avec elle un orphelinat. Plus tard, nous voyons un autre descendant voler au secours de malades, lors de l’épidémie de choléra, d’autres encore s’occuperont du premier asile pour aveugles.

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