Nouvelles des sociétés huguenotes de l’étranger (Lettre 72)

Le MIR (Musée international de la Réforme) à Genève, a réouvert ses portes en avril 2023 après 21 mois de travaux, avec une nouvelle entrée donnant directement sur la place Saint-Pierre à côté de la façade de la cathédrale. Toute la scénographie et le plan de circulation en ont été repensés et réaménagés, la présentation complètement remaniée. Si l’hôtel Mallet qui l’abrite est historique, l’espace d’accueil orné de moulures XVIIIes., le parcours chronologique des salles du musée est conçu comme une suite de « boites » aux couleurs vives masquant les parties anciennes et la plupart des ouvertures, concentrant toute l’attention sur les objets remarquablement présentés et mis en valeur, complété par l’audiovisuel, la projection de petits films, de cartes animées, un studio de musique.

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Nouvelles des sociétés huguenotes de l’étranger (Lettre 70)

 

L’archéologie livre de nouveaux éléments sur la connaissance du Moyen Orient, avec la découverte dans une grotte, en 2022, d’un trésor de pièces d’argent datant du règne du roi séleucide Antiochos IV (175-164 avant J-C.), Il s’agirait de la première preuve archéologique de la Révolte des Maccabées contre le royaume séleucide dans le désert de Judée, au sud-est de Jérusalem

L’Eglise française de Bâle a organisé diverses manifestations à l’occasion du 450e anniversaire de sa fondation en 1572. C’est la plus ancienne Eglise française, créée par les réfugiés huguenots, l’année même de la Saint Barthélemy. Pour marquer ce Jubilé, des visites commentées à travers la ville ont été organisées et une exposition « Sur les pas des huguenots – Chemins d’exil » présentée du 11 octobre au 13 novembre 2022. Bâle, ville commerçante, universitaire, et centre d’imprimerie a été, directement liée au processus d’accueil de réfugiés français, italiens et des Pays-Bas espagnols. Ce flux migratoire connut deux temps forts, autour de la Saint-Barthélemy (1572) et à la Révocation de l’édit de Nantes (1685). La première paroisse francophone est créée en 1572 avec le premier de ses pasteurs, Daniel Toussaint d’Orléans, qui écrit le 13 décembre qu’il a célébré le culte « en privé » (privatim) pour les familles étrangères de la ville.

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