L’ origine des colonies de vacances

Sait-on qu’à l’origine des colonies de vacances figurent des personnalités protestantes qui, à partir de 1880 environ, mirent en place ces structures d’accueil destinées aux petits Parisiens défavorisés ?

 

Lors de vacances qu’il passe en Suisse en 1880, Edmond Cottinet,  philanthrope protestant – mais aussi auteur dramatique et poète- prend connaissance d’une innovation due au pasteur zurichois Wilhem Bion. Dans le contexte social difficile de la deuxième moitié du XIXe siècle, ce dernier réunit des enfants défavorisés pour des séjours à la campagne où ils vont pouvoir bénéficier des bienfaits du grand air, non pollué par les usines et les promiscuités des logements malsains. Convaincu des effets bénéfiques de ce régime, Edmond Cottinet qui fait partie des administrateurs de la Caisse des Ecoles du IXe arrondissement de Paris, persuade ses confrères.

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Nouvelles des sociétés huguenotes (lettre 51)

Le dernier Bulletin de la Fondation Huguenote des Pays-Bas (38e année, 2013) a pour thème « Wilhelmus et la folle entreprise« .

reproduction d'une page du manuscrit  relatant l'épopée de Guillaume d'Orange-Nassau
Manuscrit du Wilhelmus

Le Wilhelmus est l’hymne national des Pays-Bas adopté depuis 1932 par la reine Wilhelmine. Son origine remonte à une chanson épique de 15 strophes composée par Philippe de Marnix de Sainte Aldegonde vers 1570 relatant l’épopée de Guillaume d’Orange-Nassau.

Manuscrit conservé à la Bibliothèque Royale de Belgique

Gabriel Fourmennois a donné une version française autour de 1582. Le bulletin, illustré de nombreuses gravures, insiste sur les liens entre cet hymne et le protestantisme. Marnix, protestant convaincu, né à Bruxelles en 1540, descend d’une famille noble de Savoie et Franche-Comté. Les différentes strophes évoquent les faits d’arme de Guillaume de Nassau et d’un de ses frères tué lors de la bataille de Heiligerlee contre les forces espagnoles menées par Arenberg. L’air reprend celui d’une chanson populaire de la ville de Chartres assiégée en 1568 par le prince de Condé (qui se retira, la duchesse de Chartres étant Renée de France, sa coreligionnaire) : O la folle entreprise du prince de Condé ! (connu sous la dénomination d’Air de Chartres ou la Marche du Prince) dont l’auteur est Christophe de Bordeaux, chantre des armées catholiques face aux huguenots.

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Nouvelles du protestantisme français (Lettre 51).

Protestants en Fête, 27-29 septembre 2013 à Paris : pendant trois jours, des stands présentant les partenaires du protestantisme accueilleront le public dans les jardins de Bercy. Un culte dans le Palais Omnisports de Paris-Bercy sera accompagné de 1000 choristes le dimanche matin, un spectacle musical le samedi soir, et des animations, conférences sont prévues en d’autres lieux et temples parisiens. Notre Comité tiendra avec la SHPF (Société de l’Histoire du Protestantisme Français) et le CPED (Centre Protestant d’Etude et de Documentation) un double stand intitulé Patrimoine et culture protestants afin de promouvoir les principaux acteurs de la mémoire culturelle du protestantisme que sont les musées protestants. Venez nous voir et éventuellement, prenez contact avec nous si vous désirez nous aider à assurer des permanences, distribuer des tracts, renseigner le public. Le site www.protestantsenfete2013.org  vous permettra de vous inscrire pour le culte et la soirée, suivre le développement du projet. Les paroisses relaient les informations pour ceux qui n’ont pas accès à internet.

Logo stylisé de l'église protestante unieL’Eglise protestante Unie de France (EPUdF), réunissant l’Eglise réformée de France et l’Eglise évangélique luthérienne de France, a tenu son 1er synode national les 9‐12 mai 2013 à Lyon. Le logo stylisé évoque la colombe des réformés, au cœur de laquelle on reconnait la rose de Luther.

 

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La grande infortune de Denis Papin, inventeur de la machine à vapeur.

 

Gravure représentant la statue de Denis Papin par A. Millet
Gravure représentant la statue de Denis Papin par A. Millet

Denis Papin est né en 1647 à Chitenay, près de Blois. Sa famille, convertie au protestantisme, y était établie depuis plusieurs générations. Son père était conseiller du roi et receveur  général des domaines.

Denis Papin fait ses études chez les jésuites à Blois puis sa médecine à l’université d’Angers. Mais il vient à Paris seconder, à l’académie des sciences, l’illustre physicien hollandais Huyghens que Colbert avait attiré en France. Il travaille ensuite avec le mathématicien-philosophe allemand Leibniz, son contemporain et ami.

Ses expériences portent sur le vide, un des sujets de préoccupation de l’époque où Otto de Guericke obtient le vide avec une machine pneumatique, et Pascal découvre la pression atmosphérique.

 

A vingt-sept ans, Papin publie ses Nouvelles expériences sur le vide, révélant une machine à faire le vide, peu chère car n’utilisant pas de mercure.

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Quelques protestantes pionnières du féminisme.

Photographie de suffragettes manifestant

1 – Sarah Monod et Julie Siegfried

A la fin du XIXe siècle, le Féminisme français est animé par deux courants de militantes : d’une part des laïques, d’autre part des protestantes. Lors des Expositions universelles, celle de 1889 et celle de 1900, ces deux courants organisent des Congrès, Congrès des droits des femmes pour les laïques, Congrès des œuvres et institutions féminines pour les protestantes. Celui-ci est présidé par Sarah Monod. Après l’Exposition de 1900, sous la pression du Conseil International des Femmes qui souhaite avoir une branche française, les deux Congrès se réunissent et forment le Conseil National des Femmes françaises. Sarah Monod en devient présidente et son amie Julie Siegfried, vice-présidente. C’est d’elles deux que je parlerai aujourd’hui.

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Des Huguenots, acteurs d’un rêve français : Les expéditions vers la Floride au XVIe siècle

Consacré aux relations de la France avec les Amériques, le musée du Nouveau Monde, inauguré il y a tout juste 30 ans à La Rochelle, se veut autant le miroir des Amériques découvertes Affiche Floride un rêve françaiset explorées par la vieille Europe que le reflet d’une ville dynamique et commerçante enrichie économique-ment et culturellement par le nouveau continent. Peintures, dessins, gravures, cartes anciennes, objets d’art décoratif et photographies se déploient donc dans les magnifiques espaces néo-classiques de l’hôtel particulier du XVIIIe siècle où ce musée est installé.

Sous le titre « La Floride, un rêve français (1562-1565) », une exposition temporaire est proposée aux visiteurs jusqu’au 31 décembre. Elle est consacrée aux différentes expéditions visant à établir des colonies françaises en Floride. En effet, par trois fois, entre 1562 et 1565, les Français ont tenté de fonder des colonies sur le littoral de la Floride. Par trois fois, ces tentatives furent des échecs, s’expliquant par l’association redoutable de la famine, des Indiens, des cyclones et par la détermination féroce (par sa situation géographique comme par les premières expéditions espagnoles, la Floride relevait des terres attribuées à l’Espagne par le traité de Tordesillas de 1494.) des Espagnols d’empêcher toute implantation française, qui plus est majoritairement protestante, sur le sol américain.

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Nouvelles du Protestantisme français (Lettre 50)

Protestants en Fête 27-29 septembre 2013 à Paris : pendant trois jours, des stands présentant tous les partenaires du protestantisme accueilleront le public dans les jardins de Bercy. Un culte dans le Palais Omnisports de Paris-Bercy sera accompagné de 1000 choristes le dimanche matin, un concert rassemblera la jeunesse le samedi soir, et des animations seront prévues en d’autres lieux et temples parisiens. Le Comité participera à ce rassemblement avec un stand probablement partagé avec la SHPF (Société de l’Histoire du Protestantisme Français) et le CPED (Centre Protestant d’Etude et de Documentation). Ce sera une occasion de faire connaître nos activités, et de promouvoir les principaux acteurs de la mémoire culturelle du protestantisme dans l’hexagone que sont les musées protestants et lieux de mémoire. Nous solliciterons l’aide de plusieurs volontaires pour assurer une permanence, distribuer des tracts, renseigner les gens. Le site www.protestantsenfete2013.org/ vous permettra de suivre le développement du projet et les paroisses relaieront les informations.

Logo stylisé de l'église protestante unieLa décision d’union prise par l’Eglise réformée de France et l’Eglise évangélique Luthérienne de France lors des synodes nationaux de mai 2012 a fait son chemin. Les paroisses ont voté cet automne leurs nouveaux statuts et l’Eglise protestante Unie de France tiendra son 1er synode national les 9‐12 mai 2013 à Lyon. Le logo stylisé évoque la colombe des réformés, au cœur de laquelle on reconnait la rose de Luther.

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Les restaurateurs du protestantisme au XVIIIe s. Antoine Court, Pierre Corteiz et Jacques Roger

La prochaine réunion internationale des descendants de huguenots, qui aura lieu en septembre prochain en Ardéche et dans la Drôme, sera l’occasion de croiser les chemins de deux personnalités hors du commun qui, toutes deux, ont contribué, au XVIIIe siècle, à la restauration du protestantisme en France : Antoine Court, né en 1695 à Villeneuve … Lire la suite

L’histoire protestante d’Orange

photo de la Chapelle Saint Louis à Orange
CHAPELLE SAINT-LOUIS,
ANCIEN GRAND TEMPLE D’ORANGE (1633)

Orange ? Sans doute connaissez vous cette cité du Vaucluse pour son passé romain, son amphithéâtre et son arc de triomphe inscrits au répertoire mondial de l’Unesco.

Le 1er comte d’Orange, Guillaume au Cornet, est un compagnon de Charlemagne. Il libère la ville de l’occupation sarrasine et, plus tard, abandonne toutes ses richesses pour entrer au monastère qui, après sa canonisation, deviendra Saint-Guilhem-le-Désert. Raimbaud II, comte d’Orange, participe à la Ière croisade, s’illustre à Antioche et Jérusalem (Sa statue est érigée au XIXe siècle sur la place de la République).

Terre d’Empire, l’empereur Frédéric Barberousse élève Orange en 1163 au rang de Principauté, sur laquelle règnent les Princes des Baux, qui battent monnaie, puis les Chalon.

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Mérindol et l’histoire des vaudois du Lubéron

photo du site de MérindolQu’évoque pour vous le Lubéron ? Les cigales, le soleil, des villages perchés appréciés des artistes ? Qui pense à cette terre en tant que lieu de mémoire protestant ?

Et pourtant, Merindol, ce petit village des bords de la Durance, entouré de champs d’oliviers, est surmonté d’un éperon rocheux hérissé de ruines… Il est devenu le symbole du martyr subi par les vaudois, disciples de Valdo.

 

Valdo est un riche marchand lyonnais. Dès le XIIe siècle, il demande à deux moines de traduire des passages de la Bible en franco-provençal, sa langue maternelle. La découverte de cette lecture le conduit à changer de vie. Il distribue ses richesses aux nécessiteux, lit et commente librement les textes bibliques en langue populaire. Il fait des émules, mais la prédication professée par un laïc est bannie par l’Eglise romaine. Valdo est expulsé de Lyon et excommunié.

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