En cette année commémorative du centenaire de la Première Guerre Mondiale, les grands récits du carnage de 14-18 font leur réapparition en vitrine des librairies : Le Feu d’Henri Barbusse, Les croix de bois de Roland Dorgelès, Le grand troupeau de Jean Giono, bien d’autres encore. Si ces livres doivent évidemment leur notoriété au talent littéraire de leurs auteurs, ils la doivent aussi pour une bonne part au fait que ces auteurs furent, comme soldats, des témoins directs des événements racontés.
Pourtant, dès la parution de ces premiers récits, un soldat s’interrogea sur leur valeur et leur authenticité et décida d’en entreprendre la critique, après avoir été frappé par les nombreuses inexactitudes et même les mensonges que colportaient certains d’entre eux.