Pour son onzième roman, Peste et choléra, l’écrivain Patrick Deville s’est attaché à la personnalité du docteur Alexandre Yersin, né dans le canton de Vaud en 1863 et mort en Indochine française, à l’âge de 80 ans.
Si Yersin reste largement méconnu en Suisse, son pays d’origine, et en France, son pays d’adoption, il est en revanche toujours vénéré au Viêt-Nam, où des instituts de recherche, des rues, des écoles ou des lycées portent son nom. Considéré là-bas comme un « Bouddha vivant », sa tombe possède à ses côtés – honneur suprême pour un étranger – un petit pagodon toujours orné de fleurs et d’encens.