L’état d’urgence sanitaire décrété en mars 2020 a bouleversé le monde culturel avec notamment l’annulation de toutes les réunions, cérémonies, expositions, rencontres, colloques et conférences qui étaient programmés pour le printemps.
Face à la crise Covid-19, la Fédération protestante de France a mis en place un numéro vert d’écoute : (0805 380 222) et les pasteurs ont utilisé les dernières technologies pour maintenir le lien avec les paroissiens (cultes zoom).
Cette période exceptionnelle a pu inciter certains à faire des parallèles historiques avec la période clandestine du Désert, durant laquelle les protestants français ont du exercer leur culte confiner dans des lieux isolés pour se protéger des dangers extérieurs. Rien de tel cependant avec cette pandémie : aucune religion n’a été interdite. La pratique a cependant dû s’adapter.
Si les temples, églises, bibliothèques ont dû fermer leurs portes, toute activité n’a pour autant pas été suspendue : les décisions urgentes ont pu être réglées par internet ou réunions virtuelles. Les cultes ont pu se maintenir à distance. Mais, bien évidemment, rien ne remplacera le contact physique, les rencontres.
Nos réflexions nous ont amenés à se pencher sur des personnalités qui se sont justement révélées dans le domaine des soins par leur attitude positive et la volonté d’améliorer le sort de leur contemporain face à la maladie et la vieillesse. Deux femmes ont ainsi particulièrement retenu notre attention, Florence Nightingale, née aux environs de Florence il y a 200 ans, qui, refusant la vie promise à une jeune fille de bonne famille cultivée et bien élevée, destinée à devenir une épouse agréable, se sentit appelée à améliorer les soins infirmiers, et, à sa suite, Anna Hamilton qui, à la pointe des progrès de la medecine et de l’hygiène, fit complètement évoluer le métier d’infirmière. L’émission du 1er aout leur sera dédiée.
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