Émile Gallé

vase de Gallé
La personne à laquelle je veux rendre hommage aujourd’hui pour son talent et la notoriété de ce talent, mais surtout pour son courage spirituel et politique est Monsieur Emile Gallé.

On dit qu’il est l’homme qui a maîtrisé les aléas du feu !
Certains l’ont présenté comme le Bernard Palissy du XXe siècle. Gallé lui-même considérait Palissy comme un ancêtre, comme l’un des patrons de l’art français du FEU, un symboliste de l’art de la TERRE. Il dit de lui qu’il avait le véritable vœu d’initier les hommes, par des reproductions de la nature, à VOIR DIEU A TRAVERS LES SIMILITUDES ET LES BEAUTES DE SES ŒUVRES LES PLUS HAUTES. Emile Gallé est de cette trempe là.

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Pierre Bayle

Pierre Bayle
Pierre Bayle
Pierre Bayle est mort en 1706, il y a trois cents ans. On se figure mal aujourd’hui à quel point sa pensée a été déterminante pour la genèse de la philosophie de Lumières : Bayle a été lu par tous les grands penseurs européens, et notamment Montesquieu, Voltaire et Diderot. Mais Bayle appartient aussi à l’histoire du protestantisme, et en particulier à celle du Refuge huguenot.

Fils et frère de pasteur, converti au catholicisme pendant un an et demi puis revenu à la religion de ses pères, il doit s’exiler de son Ariège natal en 1670. Il part étudier la théologie à Genève, où il se sent davantage attiré par la philosophie. Il remplit alors des fonctions de précepteur en différents endroits avant de décrocher en 1675 un poste de professeur de philosophie et d’histoire à l’Académie protestante de Sedan, où il est sous la protection du théologien Pierre Jurieu. Lorsque cette Académie est fermée, en 1681, Bayle et Jurieu s’exilent à Rotterdam où ils enseignent à l’Ecole illustre, un petit établissement qui ne compte que quelques étudiants.

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L’inauguration du temple-musée de Lemé en Thiérache

Temple de Lémé
Temple de Lémé
Le samedi 17 juin dernier, l’Association pour la Sauvegarde du temple de Lemé en Thiérache a inauguré son Temple-Musée. C’est l’aboutissement de 18 années d’efforts. En tout premier, ce fut le sauvetage du clocher qui menaçait de faire s’écrouler la façade. Notre premier Président, Claude-Jean Lenoir, y fut pour beaucoup par une aide exceptionnelle de la Société Genevoise en faveur des Protestants disséminés.

L’ouverture au public de ce temple-musée, les samedis et dimanches après-midi en juillet et août, et pour les journées du Patrimoine en septembre, par une équipe de bénévoles, témoigne de la vitalité d’un terroir rural où la minorité protestante présente son histoire qui remonte aux origines du protestantisme en Brie apporté par des ouvriers saisonniers. Comme à Meaux, où les premiers conventicules hétérodoxes furent animés par un cardeur de laine, c’est un savetier de Lemé, du nom de Georges Magnier, qui en fit de même en Thiérache. Arrêté lors d’une assemblée clandestine vers 1550, il fut l’un des premiers galériens martyr pour sa foi.

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Les maisons d’oraison en Saintonge

Maison d’oraison
Maison d’oraison de Maine Geoffroy (Cliché Martel)
A l’automne 1755, Jean-Louis Gibert[1], pasteur au Désert, s’enhardit à installer des maisons d’oraison en Saintonge. A la fin de l’année 1756, elles étaient une trentaine. Si l’administration royale laissa faire en Saintonge, elle les fit démolir en Périgord, en Cévennes et en Poitou. Ces faits sont plutôt méconnus.

Que s’est-il donc passé en 1755, Louis XV régnant et interdisant toujours la R.P.R., la religion prétendue réformée, et la construction de temples ?

On sait que pour écouter la parole de Dieu, les fidèles se réunissaient clandestinement dans les bois et les endroits écartés, et que ces cultes, considérés comme séditieux, étaient constamment dénoncés et les participants poursuivis.

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Les utopies marines protestantes

utopies marines« Les utopies marines protestantes« , tel était le thème des journées d’étude qui se sont tenues en février dernier à la Faculté de théologie protestante de Paris.

Ces « utopies marines » sont toutes liées au temps des « troubles de religion », issus des déchirements de la Réforme protestante en Europe. Elles croisent largement l’histoire de la piraterie « moderne ».

Ainsi la flibuste huguenote, encouragée par l’amiral Gaspard de Coligny, dans les années 1550-1570, pour financer « la Cause » protestante. Un peu plus tard, les « gueux de mer » hollandais et les « chiens de mer » au service de la reine Elizabeth, tous courant sus à l’Espagnol papiste. Puis au milieu du XVIIème siècle, on trouve les « dissenters » de la Révolution anglaise, chassés d’Angleterre, construisant aux Caraïbes une société pirate, comme un « monde à l’envers ».

Plus pacifiques, d’autres utopies marines s’apparentent davantage à l’utopie « coloniale« , dans des îles désertes. Un bon exemple de celles-ci est fourni par un ouvrage qui intéresse directement l’histoire des protestants français et du Refuge après la révocation de l’édit de Nantes en 1685.

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Une figure méconnue de la Réforme : John Knox

John Knox
John Knox
Il y a quelques mois, le Comité protestant des amitiés françaises à l’étranger a organisé un court séjour à Genève. Nos pas se sont, tout naturellement, dirigés vers le parc des Bastions et son célèbre Mur des réformateurs. Au centre du mur, sont réunies les quatre grandes figures du protestantisme réformé : aux côtés de Guillaume Farel, de Jean Calvin et de Théodore de Bèze, on remarque la statue de John Knox.

Si John Knox est toujours admiré par les Ecossais comme étant celui qui a introduit la réforme calviniste dans leur pays et les a libérés de la tyrannie des Guise et des troupes françaises, les protestants français ne conservent, eux, qu’un souvenir imprécis de la personnalité du réformateur. John Knox était pourtant un fidèle ami de Calvin, comme en témoignent leurs échanges épistolaires.

Knox est né en 1513, l’année où Jacques IV est tué par les Anglais lors de la défaite de Flodden, et quatre ans avant le premier assaut de Luther, à Wittenberg, contre la papauté.

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Les Mémoires de Dumont de Bostaquet (1632-1709)

Isaac Dumont de BostaquetPourquoi Isaac Dumont de Bostaquet, prospère gentilhomme campagnard protestant est-il contraint de s’exiler à la Révocation de l’édit de Nantes ? Comment, à 55 ans, quitte-t-il tout, ses chères terres de Normandie et une partie de sa famille ?

Ses Mémoires, qu’il rédige en Irlande, à la fin de sa vie, répondent à ces questions. Il les écrit à l’intention de ses enfants, sans souci littéraire, dans le but de leur transmettre un héritage familial et spirituel, et éventuellement leur fournir des éléments utiles à la revendication de leurs intérêts. Il rapporte mille détails de la vie quotidienne, de son enfance à ses derniers jours. Il cite une multitude de noms et de lieux ; ce témoignage direct est un document précieux pour la connaissance du protestantisme en Normandie et les conditions d’exil des huguenots en Hollande et en Irlande.

Isaac Dumont de Bostaquet naît près de Dieppe, à Bostaquet, un manoir typiquement normand, appartenant à sa famille issue de la vieille noblesse, ralliée très tôt au protestantisme.

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Michel Hollard Maquisard et camisard

Michel Hollard
Michel Hollard
Dans la muraille de la Tour de Constance à Aigues-Mortes, on peut encore lire l’inscription « RESISTEZ » gravée jadis par l’Héroïque Marie Durand, qui fut emprisonnée pour avoir obéi à sa conscience. Michel Hollard offre l’un des plus beaux exemples d’application contemporaine du fameux mot d’ordre.

Pour ce héros de la Résistance, le maquisard de 1940 et le camisard de la guerre des Cévennes se ressemblent. Ce sont des combattants de la même espèce, défenseurs de deux causes supérieures, voire sacrées.

Engagé volontaire pendant la 1ère guerre mondiale, Michel Hollard crée un réseau de résistance au cours de la seconde. En 1943, il apprend que l’ennemi entreprend d’inquiétantes constructions au Nord-Ouest de la France. Il explore immédiatement les régions concernées, et découvre l’infrastructure de lancement de l’arme V1 pointée sur Londres.

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L’entraide médicale protestante pastorale, dite EMPP

Je vais vous parler aujourd’hui, en ce temps de l’Avent, du travail d’une association qui s’appelle L’ENTRAIDE MÉDICALE PROTESTANTE PASTORALE, dite EMPP .

C’est une association ancienne, née à Paris en 1927, d’une manière assez informelle, à travers un petit groupe de dames qui voulaient exprimer leur reconnaissance aux pasteurs, et avaient à cœur la santé de leurs familles. Aussi, quand ces dames entendaient parler de familles pastorales dans la détresse, médicalement parlant, mais aussi sur le plan financier, elles décidaient de leur envoyer très discrètement une somme d’argent pour leur venir en aide. La trésorerie de ce petit groupe venait bien sûr de leurs dons personnels, mais très vite elles ont aussi lancé une « vente de charité », dès 1929.

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Le protestantisme arménien
Union des églises évangéliques arméniennes de France

C’est en 301 que l’Arménie adopte le christianisme comme religion d’état. D’après la tradition, le christianisme aurait été introduit pour la première fois en Arménie par Thaddée, le disciple du Christ, et par l’apôtre Barthélemy. Dès la fin du second siècle, plusieurs communautés chrétiennes se développent en Arménie. C’est le prêtre saint Grégoire, à l’origine de la conversion du roi Tiridate, qui posera les fondements de l’Eglise arménienne (Eglise Apostolique Arménienne). En 406, l’invention d’un alphabet et la traduction de la Bible en arménien marqueront une étape décisive dans la propagation de la foi chrétienne en Arménie. N’ayant pu participer au concile de Chalcédoine en 451, l’Eglise arménienne s’est retrouvée séparée des autres Eglises. A partir de là, elle s’est développée de façon autonome. Aujourd’hui, elle est membre du Conseil Oecuménique des Eglises. Elle revendique son caractère d’Eglise nationale.

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