Décès de Marie-Louise Girod-Parrot

Chers Amis, Triste nouvelle : Marie-Louise Girod, notre vice présidente, s’est éteinte ce matin dans la 99 ème année…très affaiblie depuis quelques temps. Un service d’action de grâce aura lieu jeudi 4 septembre à 14 h 30 à l’Oratoire. Pour plus de renseignements, et porter éventuellement un témoignage dans les commentaires, voir sur le blog de l’Oratoire. … Lire la suite

L’exposition Felix Valloton : le feu sous la glace

Autoportrait de Félix Valloton à la fondatio Félix Valloton à Lausanne
Autoportrait de Felix Valloton

Felix Vallotton, est à l’honneur avec une exposition présentée à Paris, au Grand-palais, jusqu’au 22 janvier 2013. Ne manquez pas cette occasion exceptionnelle d’apprécier l’œuvre conservée essentiellement en Suisse et rarement présentée de façon aussi complète. On peut juste regretter que l’exposition tourne le dos à une présentation chronologique, pour privilégier une thématique freudienne : refoulement et mensonge, regard photographique, érotisme glacé… ce qui influence le visiteur.

Felix Vallotton nait à Lausanne, en 1865, dans une famille protestante suisse, originaire de Vallorbe, dont d’autres membres manifesteront aussi des talents de plume et d’artiste. Son  frère, Paul, dirigera une galerie d’art à Lausanne. Son cousin éloigné, Benjamin Vallotton, père de l’illustratrice de Bible, Annie Vallotton, fut écrivain.

A 17 ans, Felix Vallotton vient faire ses études artistiques à Paris. Il fréquente l’académie Julian, et côtoie le milieu littéraire et artistique, un peu anarchisant, gravitant autour de la Revue blanche.  Il se fait critique d’art pour la Gazette de Lausanne. Proche des symbolistes et des nabis, il poursuit un cheminement très personnel. Il découvre une nouvelle vie à Paris, Le joyeux quartier latin, les scènes de rue et de manifestations qu’il représente avec beaucoup d’humour sous un angle plongeant inspiré de la photographie (il achète son premier Kodak en 1899).

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Jean Huss précurseur de la Réforme au début du XVe siècle

Le nom de Jean Huss est gravé au mur de la Réformation à Genève, aux côté de ceux de deux autres précurseurs de la Réforme, Pierre Valdo (son attitude évoque celle de Pierre Valdo et des « pauvres de Lyon », au XIIes. Des Vaudois avaient d’ailleurs émigré jusqu’en Bohème.) au XIIe siècle et John Wyclif au XIVe siècle.

Jean Huss tient son nom du village de Bohême, Husinec, au nord-est de Prague, où il nait vers 1371 dans une famille de paysans. Il fait ses études de théologie à l’Université de Prague, est ordonné prêtre en 1400 et nommé doyen de la Faculté de théologie l’année suivante.

À partir de 1402, il prêche en langue tchèque dans la chapelle de Bethléem à Prague, devant des assemblées atteignant jusqu’à trois mille personnes. Confesseur de la reine, il bénéficie d’abord de l’appui de l’archevêque et du roi Venceslas IV (1378-1419). Il s’exprime officiellement aux synodes annuels de Bohême.

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Les Pyrénéistes protestants au XIXe siècle

Affiche d'une exposition sur les Pyrénéistes protestants au XIXe     On sait que ce sont des Suisses protestants qui ont lancé l’alpinisme à la suite d’Horace-Bénédict de Saussure qui le premier gravit le Mont-Blanc. On sait moins la place que les protestants ont tenue dans la découverte et l’étude des Pyrénées.
« Les Pyrénéistes protestants », voilà le thème de l’Exposition que leur a consacrée, ce printemps, le Musée Jeanne d’Albret à Orthez, avec comme sous-titre « Etudier, aimer, révéler ». Car ces hommes ne se sont pas contentés de gravir des sommets qui quelquefois d’ailleurs portent leur nom, ils se sont livrés à des études de géologie, hydrographie, glaciologie, ils ont cartographié, photographié et ils ont publié leurs résultats.

Cette approche scientifique de la haute montagne peut-elle s’expliquer par le protestantisme ? En un certain sens, oui, dans la mesure où les protestants ont très tôt contesté les croyances traditionnelles, et plus particulièrement celle de la création du monde – l’existence de fossiles marins dans les montagnes remettant en cause le récit de la Genèse. Bien sûr, les protestants ne sont pas seuls à se passionner pour les Pyrénées, mais leur proportion ici est beaucoup plus importante que dans l’ensemble de la population française. Et la toponymie de bien des sites pyrénéens en porte la trace.

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Temples réformés et églises luthériennes de Paris

1ière de couverture du livre "Les temples réformés et les églises luthériennes de Paris.Lors des Journées du Patrimoine et de Protestants en Fête, plusieurs temples ouvriront leurs portes pour des expositions, concerts et conférences. Pourquoi ne pas en profiter pour jeter un nouveau regard sur ces édifices ? Un livre abondamment illustré consacré aux Temples réformés et églises luthériennes de Paris est édité à l’occasion de la naissance de l’Eglise Protestante Unie de France. Trop rarement ouverts en dehors des cérémonies et des cultes, la plupart de ces 25 lieux de culte parisiens en activité, ainsi que quelques édifices désaffectés ou disparus, sont méconnus. Leur austérité légendaire révèle bien des surprises.

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Philipp Melanchthon, disciple de Martin Luther et réformateur

Réforme et Tolérance, tel était le thème du dernier colloque des musées protestants, qui s’est tenu il y a quelques semaines à Wittenberg, petite ville de Saxe-Anhalt, au bord de l’Elbe, à une centaine de kilomètres au sud de Berlin.

Wittenberg est surtout connue pour être la ville du Réformateur allemand, Martin Luther. C’est ce qui explique qu’aujourd’hui la ville ait pris le nom de Lutherstadt, et que, tout naturellement, elle mette en avant ses liens étroits avec la Réforme protestante.

Il est vrai que de nombreux bâtiments sont associés aux événements de ce temps.

Une partie du cloître augustin dans laquelle Luther a demeuré avec son épouse Katharina von Bora et leurs six enfants, est préservée, et a été transformée en un très important musée, contenant de nombreux témoignages de et sur Luther, spécialement les portraits peints par Lucas Cranach l’Ancien et Lucas Cranach le Jeune.

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Nouvelles des Sociétés huguenotes à l’étranger (Lettre 52)

Les étapes des itinéraires huguenots internationaux reliant la Drôme à Bad Karlshafen se mettent en place. Ainsi, en Argau (Suisse), l’ouverture du tronçon Schafisheim-Stanberg-Lenzburg (6,7 km parcourus en 2 h 25) va de pair avec deux petites expositions présentées au château de Schafisheim et au musée Burghalde à Lenzburg.

Le village de Louisendorf (Hesse) a fêté ses 325 ans par différentes animations : marche sur le sentier huguenot de 8 km entre Frankenberg et Louisendorf, conférence, expositions et dimanche festif. Le comte Charles avait accueilli 118 réfugiés venant du Diois en 1688, repeuplant le village abandonné d’Hammonhausen, rebaptisé Louisendorf, du prénom de sa fille en 1700. ←L’église et l’école remontent à cette époque ; la pratique de la langue française s’est maintenue à l’école jusqu’en 1850, dans l’église jusqu’en 1870 et dans quelques familles jusqu’au début du 21e siècle ! Un jumelage scellé en 1991 entre Die et Frankenau/Louisendorf avait déjà rapproché les deux communes.

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Nouvelles du protestantisme français (Lettre 52)

Un nouveau musée du protestantisme vient de voir le jour à Dunkerque, dans le temple, 16bis quai aux Bois. Dunkerque, port de Flandre, situé au plus étroit de la mer du Nord, était un point de passage obligé pour les navires anglais ou hollandais. Il a été fréquenté par les « gueux de mer », acquis à la Réforme et pourchassés, qui aidèrent les anglais et Guillaume Ier d’Orange-Nassau à remporter certains succès militaires décisifs contre les Espagnols.

 

Il y a 100 ans, en 1913, disparaissait Honoré Champion, éditeur et libraire parisien. Né en 1846, il avait commencé à travailler à l’âge de treize ans dans une librairie, avant de se mettre à son compte en 1872, au n° 15 du quai Malaquais, dans le petit hôtel de Bouillon, dans un local occupé auparavant par un autre libraire, père d’Anatole France. Cédant la place à l’École des Beaux-arts qui s’agrandissait, il s’installa un peu plus loin, au n° 9 du quai Voltaire, puis 5 du quai Malaquais. En publiant dans les années 1930, aux éditions Calmann-Lévy, Paris au temps de la Renaissance. Paganisme et réforme, Fin du règne de François Ier, Henri II, et Paris au temps des guerres de religion, Fin du règne de Henri ii, régence de Catherine de Médicis, Charles ix, il a contribué à faire connaître les épisodes liés à la Réforme à un large public. La maison d’édition Slatkine-Honoré Champion a quitté le quai Malaquais en 2013, mais continue à publier des ouvrages fondamentaux ayant trait à l’histoire du protestantisme.

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Bibliothèque huguenote (Lettre 52)

Hélène GUICHARNAUD et Christiane GUTTINGER-METTETAL, Temples réformés et églises luthériennes de Paris, Paris, Ed. La Voix Protestante, 2013, à commander à La Voix protestante, 14 rue de Trévise, 75009 Paris, Tel.01 47 70 23 53, contact@lavoixprotestante.org 22 € (voir p. 7). Olivier LE DOUR et Grégoire LE CLECH, Les huguenots bretons en Amérique du Nord, … Lire la suite

Claude de Sainliens : un huguenot bourbonnais au temps de Shakespeare et d’Elisabeth Iere

 

 

Peinture représentant Elizabeth I
Elizabeth vers 1588 (Wobern Abbey)

CG : Laurent Berec, bonjour. Vous avez consacré une biographie à Claude de Sainliens. Ce Bourbonnais arrive en Angleterre avant 1565, au début des guerres de Religion. S’exile-t-il pour des motifs religieux ?

 

LB : C’est un calviniste convaincu ; il croit à la grâce divine, au salut par la foi. A certains égards, c’est même un puritain. Il s’attaque par exemple à la danse, au jeu, au théâtre. Il est clair qu’il s’exile parce qu’il est protestant.

Mais c’est aussi un réfugié économique, qui réussit bien financièrement : il ouvre à Londres une école très cotée, où il enseigne le français ; il écrit aussi de nombreux ouvrages qui connaissent beaucoup de succès, notamment ses manuels scolaires de français et d’italien.

Consécration suprême : dès 1573, la reine Elisabeth en personne lui rend visite dans son école de Lewisham, à dix kilomètres de Londres.

 

CG : Sainliens s’intègre-t-il à la société anglaise ?   

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