La Fondation John Bost à La Force (Dordogne). Lettre 55

C’est le jour de Pâques. Alors que nous célébrons la résurrection  du Seigneur, souvenons nous de celui qui guérissait les boiteux, les aveugles, les estropiés et tous les souffrants que l’on venait déposer à ses pieds. Je voudrais vous citer la très belle phrase suivante : « Ceux que tous repoussent, je les accueillerai au nom de mon Maître » ? Savez vous de qui elle est ? et … Lire la suite

Sainte-Foy la Grande, bastide protestante au coeur de la vallée de la Dordogne(Lettre 55)

La vallée de la Dordogne est profondément marquée par la Réforme, attestée par un culte célébré au château des Milandes dès 1535. Sous François Ier, le pasteur Aymon de la Voye prêche à Sainte-Foy. Condamné par le Parlement de Bordeaux (en 1541) il va au supplice en chantant des Psaumes de Genève, et exhorte la … Lire la suite

Le collège protestant de Sainte–Foy–la–Grande (Lettre 55)

    La vallée de la Dordogne a été très tôt et très profondément touchée par la Réforme, c’est pourquoi dès que le culte protestant a été légalisé au début du XIXe siècle, la région s’est de nouveau couverte de temples et d’institutions. En l’espace d’une vingtaine d’années, trois importants établissements sont créés à ou près … Lire la suite

Nouvelles des sociétés huguenotes à l’étraner (Lettre 55)

Le chemin européen de randonnée franco-italo-suisse et allemand Sur les pas des huguenots progresse. Il prend maintenant son départ dans les Cévennes gardoises, au Musée du Désert à Mialet, empruntant le Chemin camisard jusqu’au Pont de Montvert, pour retrouver à Die la Vallée de la Drôme, puis l’itinéraire jusqu’à Bad Karlshafen (Hesse). Renseignements : tél. … Lire la suite

Nouvelles du protestantisme français (Lettre 55)

  Jusqu’au 19 juillet, à l’Orangerie du Luxembourg, Paris, l’exposition « Les Tudors » co-organisée par la Réunion des musées nationaux-Grand Palais et la National Portrait Gallery de Londres, vous plonge au cœur de la Renaissance en Angleterre, et de l’avènement de l’église anglicane. Henri VIII s’instaure chef suprême d’une nouvelle église pour épouser en 1533 Anne … Lire la suite

Bibliothèque huguenote (Lettre 55)

Triste fermeture : celle de la Nouvelle librairie protestante, Un temps pour tout, 47 rue de Clichy, à Paris, qui a dû cesser son activité malgré les efforts déployés par ses animatrices. L’ensemble des éditions protestantes va inévitablement souffrir de ce manque de vitrine. Reste le net sur lequel on peut consulter les catalogues des … Lire la suite

9 novembre 2014 : un anniversaire à l’église réformée de Copenhague

Le 9 novembre dernier, une grande cérémonie commémorative s’est déroulée dans l’église réformée de Copenhague, en présence de la reine de Danemark, Margrete II.

Affiche du 325eme anniversaire de l'église réformée de Copenhague

L’Eglise réformée de Copenhague a la particularité d’être à la fois française et allemande. Ce qui était commémoré ce jour-là, c’est le 325e anniversaire de l’ouverture d’un culte autre que le culte luthérien dans ce pays, c’est-à-dire un premier pas vers la liberté religieuse. Il se trouve aussi que cette année 2014 correspond au 300e anniversaire de la mort de la fondatrice de cette Eglise réformée, Charlotte-Amélie, princesse de Hesse-Cassel et épouse du roi Christian V de Danemark.

Quand ils se sont mariés, en 1667, elle a refusé de devenir luthérienne et dans le contrat de mariage il était stipulé qu’elle et sa Maison auraient le libre exercice de leur religion et qu’elle pourrait faire construire un temple. Mais il lui a fallu près de vingt ans d’efforts persévérants pour y parvenir, notamment à cause de l’opposition de l’Eglise nationale luthérienne. D’ailleurs, les évêques luthériens ont refusé de la couronner. Sa Maison était composée d’Allemands de Hesse et de quelques réfugiés français, comme son aumônier, le béarnais Jean de la Placette.

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Nouvelles des sociétés huguenotes de l’étranger

Gravure de John Napier

C’est à l’Ecossais protestant John Napier ou Neper (château de Merchiston, près d’Édimbourg 1550-1617) théologien, physicien, astronome et mathématicien que l’on doit l’invention des logarithmes. Baron de Merchiston, il se fit connaître par sa défense du protestantisme, et mit notamment en garde le roi Jacques VI d’Écosse contre les visées du roi catholique Philippe II d’Espagne. Neper inventa les logarithmes pour simplifier les calculs trigonométriques nécessaires en astronomie et sa description du nouvel outil, parut en 1614 dans Mirifici logarithmorum canonis descripti. On distingue les logarithmes décimaux et néperiens qui ont été très utilisés pour des calculs manuels de grande précision jusqu’à l’apparition de nouveaux moyens de calculs tels que les ordinateurs. Les anciens élèves des classes préparatoires se souviennent sans doute des tables Bouvard et Ratinet…

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Jean Norton Cru : critiques des témoins de la grande guerre

1ere de couverture du livre de Norton Cru : Témoins       En cette année commémorative du centenaire de la Première Guerre Mondiale, les grands récits du carnage de 14-18 font leur réapparition en vitrine des librairies : Le Feu d’Henri Barbusse, Les croix de bois de Roland Dorgelès, Le grand troupeau de Jean Giono, bien d’autres encore. Si ces livres doivent évidemment leur notoriété au talent littéraire de leurs auteurs, ils la doivent aussi pour une bonne part au fait que ces auteurs furent, comme soldats, des témoins directs des événements racontés.

Pourtant, dès la parution de ces premiers récits, un soldat s’interrogea sur leur valeur et leur authenticité et décida d’en entreprendre la critique, après avoir été frappé par les nombreuses inexactitudes et même les mensonges que colportaient certains d’entre eux.

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Centenaire du grand temple de la place Cavour à Rome

photo du grand temple de RomeLe 8 février 2014 a été célébré avec éclat, en présence du maire de Rome, Ignazio Marino et des autorités régionales du Latium, le centenaire du temple de la place Cavour, entièrement restauré pour l’occasion grâce au concours de la ville de Rome, des Affaires Culturelles et du mécénat privé.

L’inauguration le 8 février 1914, en présence de deux mille personnes, avait déchainé la polémique de la presse catholique, malgré un accueil favorable du roi Vittorio Emanuele III.

Situé dans le très cossu district de Prati, sur la vaste place Cavour, près du Palais de Justice, il fait face à Saint-Pierre, sinon dans un geste de défi, du moins de confrontation délibérée. Rien de fortuit dans cet emplacement : il s’agit de montrer et témoigner de la présence évangélique à Rome, après des siècles de bannissement et de persécutions. Derrière la place Cavour, le château Saint-Ange fut la prison des évangéliques au XVIe siècle et c’est là que fut supplicié le réformateur humaniste Gian Luigi Pascale (1560).

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