L’archéologie livre de nouveaux éléments sur la connaissance du Moyen Orient, avec la découverte dans une grotte, en 2022, d’un trésor de pièces d’argent datant du règne du roi séleucide Antiochos IV (175-164 avant J-C.), Il s’agirait de la première preuve archéologique de la Révolte des Maccabées contre le royaume séleucide dans le désert de Judée, au sud-est de Jérusalem
L’Eglise française de Bâle a organisé diverses manifestations à l’occasion du 450e anniversaire de sa fondation en 1572. C’est la plus ancienne Eglise française, créée par les réfugiés huguenots, l’année même de la Saint Barthélemy. Pour marquer ce Jubilé, des visites commentées à travers la ville ont été organisées et une exposition « Sur les pas des huguenots – Chemins d’exil » présentée du 11 octobre au 13 novembre 2022. Bâle, ville commerçante, universitaire, et centre d’imprimerie a été, directement liée au processus d’accueil de réfugiés français, italiens et des Pays-Bas espagnols. Ce flux migratoire connut deux temps forts, autour de la Saint-Barthélemy (1572) et à la Révocation de l’édit de Nantes (1685). La première paroisse francophone est créée en 1572 avec le premier de ses pasteurs, Daniel Toussaint d’Orléans, qui écrit le 13 décembre qu’il a célébré le culte « en privé » (privatim) pour les familles étrangères de la ville.
Le MIR (Musée international de la Réforme) à Genève est encore en plein travaux de transformation et devrait rouvrir ses portes dans le courant de l’année 2023.
La grande exposition Vermeer au Rijksmuseum d’Amsterdam (10 février au 4 juin 2023), a été précédée de restaurations et de recherches scientifiques menées par le musée néerlandais, et l’Université d’Anvers sur la technique de Vermeer, qui ont notamment révélé une première esquisse à la peinture noire, des repeints sur la Laitière, et aident à mieux comprendre sa technique picturale, le rendu de la lumière et de la couleur. Des œuvres prêtées par la Frick Collection (New York), Washington, Francfort, l’Ecosse, l’Irlande, le Japon complèteront cette grande rétrospective.
Les événements culturels se multiplient également en Belgique avec la réouverture du musée des Beaux-arts d’Anvers, et l’exposition consacrée à l’œuvre gravée de Rembrandt au musée de Reede.
L’œuvre photographique du Britannique Martin Parr, né en 1962, fait actuellement l’objet de plusieurs expositions, dont une à Londres et trois à Paris à la Fondation Cartier-Bresson, à la galerie Magnum et au Centre culturel irlandais. Portant un regard plein d’humour, sachant saisir les situations cocasses, Martin Parr a publié une centaine de livres immortalisant la vie quotidienne des anglais des 40 dernières années. Un livre co-écrit avec son épouse Susie, Les non-conformistes, (au sens de non-anglican) s’attache au quotidien des paroissiens des chapelles méthodistes et baptistes d’Hebden Bridge (Yorkshire) dont ils ont partagé le quotidien pendant cinq ans, de 1975 à 80, dans leur vie communautaire et professionnelle (ouvriers, mineurs, paysans, commerçants), livrant ainsi un véritable reportage témoin d’une société traditionnelle très marquée par son époque.
Le blog de la Huguenot Society of Great Britain and Ireland (https://www.huguenotsociety.org.uk/blog) s’enrichit. Signalons, entre autres, un article de Tony Wilson sur les huguenots à Guernesey, illustré de plusieurs monuments funéraires de descendants de familles célèbres comme les Dobrée, des Le Marchant, descendants de l’Amiral, dont Gaspard de Coligny Le Marchant (Guernesey1879-Afrique du Sud 1902).Un document est consacré aux mémoriaux huguenots de la cathédrale de Winchester ; un autre au sculpteur sur ivoire David Le Marchand (Dieppe 1674-French Hospital 1726) dont le Victoria & Albert Museum conserve plusieurs œuvres ; deux aux huguenots et le monde de la finance.
Nous avons reçu le livre de la saga d’une famille australienne écrit par Dorothy Brownrigg, Huguenot Heritage, Irish families and more… in South Africa, (Ed. Cultural information Australia Ldt. 230p.) fruit de 6 ans de recherches et voyages qui l’ont menée, avec son mari, à Blois où ils ont retrouvé les actes de baptêmes des ancêtres Le Roux près de Mer où la famille possédait des propriétés vers 1530 avant que certains ne s’exilent en Afrique du Sud. Les Brownrigg se sont rendus à Delft, et au port de Goerec d’où embarquèrent les deux frères Jean et Gabriel Le Roux arrivés en décembre 1688 au Cap, puis suivirent les traces de leurs descendants dans les ferme de Paar, Wellington, Stellenbosch et Franckschoek, ainsi que jusqu’à Namaqualand et au Zimbabwe confortés par les recherches menées par la famille alliée Granville-Nicholson. En Irlande, les archives de l’église Saint-Patrick à Bandon (Cork) mentionnent une parente Shaw, nonne au couvent de Bandon, Ils ont ainsi pu reconstituer l’histoire de la famille sur 5 générations à Blois et Mer (1580-1687), 10 en Afrique du Sud, et deux en Australie où les parents de Dorothy se sont installés en 1962. Plusieurs descendants sont devenus catholiques, n’avaient que vaguement conservé le souvenir d’une ascendance française. Nos amis Dorothy Brownrigg (née Howarth) et Jeff ont participé aux deux dernières Réunions de descendants de huguenots organisés par les AmHI à Reims en 2014 et La Rochelle en 2022, se familiarisant ainsi avec l’histoire du protestantisme français.
Après avoir malheureusement été remis deux années consécutives en raison de la pandémie covid, le XXXVe Colloque des musées protestants, 29e rencontre européenne, se déroulera du 27 au 30 avril 2023 en Hongrie, à Sopron, organisé par le musée protestant luthérien de Sopron. La ville de Sopron a joué un rôle important dans l’histoire du protestantisme hongrois. A partir du XVIe siècle, la ville est devenue un centre luthérien avec école, lycée et même une faculté de théologie. Au XVIIe siècle, la dynastie Habsbourg pro-catholique a pris des mesures de contre-réforme radicales. Après une période de représailles et de conflits armés, en 1681, la diète de Sopron a autorisé la liberté de culte à certains endroits, dont Sopron. Au programme du colloque, des conférences (L’histoire des luthériens en Hongrie et à Sopron, ou « L’influence huguenote sur l’architecture protestante hongroise ») et des visites de Sopron (musée luthérien, vieille ville, édifices protestants, le temple) ; à Nemeskér, un temple luthérien en bois XVIIIe siècle ; à Pápa (collège réformé et du musée réformé ainsi que du château d’Esterházy). Une prolongation possible jusqu’au 2 mai propose la visite du château Esterhazy à Fertöd (le Versailles hongrois), celle du parc à la frontière, lieu du pique nique paneuropéen à l’ouverture du rideau de fer, une incursion en Autriche, à Rust (centre viticole), visite du château de la famille Nadasdy à Sarvar (qui soutint des luthériens au XVIe s, la traduction et l’impression de Nouveau Testament en hongrois en 1541, grâce à son imprimerie) et de la petite ville de Köszeg, fief protestant pendant des décennies.
La Société huguenote allemande organise sa Journée huguenote 2023 (Hugenottentag) du 7 au 9 juillet 2023 à Bayreuth (Bavière), à l’Evangelisch-Reformierte Kirche fondée à la suite de la colonie huguenote accueillie en 1686/87 par le Margrave Christian Ernst à Erlangen, et fut aussi un important lieu de refuge après la révocation de l’édit de Nantes. Le temple fut construit en 1743 par Josef Saint-Pierre, architecte de la cour de Bayreuth qui y éleva aussi le nouveau-château, et la façade de l’opéra commandés par la margrave Wilhelmine épouse de Frédéric, margrave de Brandebourg-Bayreuth.
Bonjour, pouvez-vous me dire s’il existe une version française du livre de la saga d’une famille australienne écrit par Dorothy Brownrigg, Huguenot Heritage, Irish families and more… in South Africa, (Ed. Cultural information Australia Ldt. 230p.)? Une de mes ancêtes huguenotes charentaises Claudine SEUGNET est arrivée arrivée e Afrique du Sud le 27/01/1689 et a épousé Paul LE ROUX qui était arrivé en août 1688.
J’essaie de rechercher le parcours de Claudine de Saintonge, ainsi que ces 2 soeurs et de son frère jusqu’aux Pays-Bas, sans succés.
Par avance, merci pour votre aide. Cordialement.